Enfance
Mes premiers souvenirs d’enfant remontent à mes 8 ou 9 ans, quand j’ai voulu apprendre à jouer de la guitare.
Le hic, c’est que le professeur particulier chez qui j’allais, avait plein d’instruments. Alors j’ai appris quelques semaines la guitare, puis le piano, puis les percussions et au final, ne sachant pas où aller, j’ai tout arrêté en quelques mois.
Les années lycée
J’ai 16 ans, je vais au concert d’un copain de classe et là… Je tombe en amour… pour l’instrument qui fera partie du reste de ma vie !!
Pendant le concert, je ne vois que lui, je le fixe intensément. C’est ce moment précis qui a sonné le début de mon amour inconditionnel pour la musique et plus particulièrement pour la batterie. Pendant l’heure de concert, je ne vois plus que cet instrument. Le son, cette force, le rythme, la beauté des fûts, des cymbales… Tout me fascine !
J’ai acheté ma première batterie 15 jours après cette date et monte un premier groupe presque tout de suite avec des copains. On fait des reprises des Red Hot Chili Peppers, de Nirvana, Alanis Morissette, des Rage Again The Machine et de bien d’autres groupes.
La Fac en Bretagne
À la fac, j’intègre un nouveau groupe que l’on baptise Lyse. LE groupe de ma vie.
En 3 ans, on enregistre deux EP, on cumule presque 200 concerts dans de microscopiques bars bretons comme dans le parc Expo de Vannes ou de grands festivals. Cette histoire avec Lyse, où je suis batteur, entouré des frères Sims à la guitare et à la basse, est la plus belle de toutes. Je vis Lyse, je joue Lyse…
Et puis le groupe splite pour plein de raison. Cette rupture signe la fin de mon jeu de batteur en groupe. Je n’ai plus jamais rejoué avec d’autres musiciens.
Vie d’adulte
Je troque ma batterie (une Sonor S-Class) contre un premier gros ordinateur Apple pour mes montages vidéo et pour mes débuts en M.A.O, musique assistée par ordinateur.
Je compose des titres électroniques, de la transe, de la techno, j’enregistre aussi des morceaux de Rock ou de métal avec mes guitares et basses.
Je dois avoir une soixantaines de titres qui trainent sur des disques durs. Ils sont en dormance.
Je compose, j’enregistre. C’est soit nul, soit pas mal, mais rien ne sort de mon chez moi. Je ne me sens pas légitime.
Et puis le handpan et une rencontre viennent tout bouleverser !